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couvsaad
Saad, roman,
Gallimard, coll. Le Chemin, 1980

J'ai écrit ce premier roman après un voyage-reportage sur les traces d'Arthur Rimbaud en Ethiopie, à Djibouti  et au Yemen en 1976. Il se situe en un lieu et à une date où mes personnages, s'ils avaient existé, auraient effectivement rencontré le poète devenu négociant.









Presse

Faisceau de sortilèges, le roman se déroule au rythme d'un rêve, passant du bonheur à l'insoutenable avec le mouvement sans heurts d'une vision. Voix blanche comme la lumière, Alain Blottière a trouvé d'emblée le ton qui convenait à ce premier livre superbe, d'une pureté presque magique. Au-delà d'une étrange histoire de sang, de sable, de soleil, c'est une quête que cette marche au mirage sous le regard ambigu d'un enfant mystère, et le plus détaché des lecteurs se surprend à voyager au cœur de soi, comme si ce désert était le sien, et Rimbaud son double, dans le grand silence ébloui des poèmes.
Matthieu Galey, L'Express.



Nous avons pensé à certaines nouvelles de Robert Louis Stevenson qui savait magistralement mêler rêverie et action, la prose poétique et le récit d'aventures. Alain Blottière est un artiste, ce que l'on ne saurait dire de beaucoup d'écrivains contemporains.
Jacques Brenner, Le Matin de Paris.

Tous les épisodes, tous les personnages de ce livre admirablement écrit et conçu contribuent à dégager la musique et le sens de l'œuvre.
Robert Kanters, Le Quotidien de Paris.