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Tableaux des oasis égyptiennes
récit, photos de Christian Sappa, Arthaud, 1999
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Il
n'existait pas de livre
illustré de photos sur les plus belles oasis du monde. Christian
Sappa en a eu l'idée. |
Cette
Égypte-là attend
patiemment, à des centaines de kilomètres des palaces et
des bateaux de croisière, d'offrir ses palmeraies, ses sources,
ses villages paisibles, ses vestiges pharaoniques ou romains à
celui qui fera l'effort de venir jusqu'à elle. À vol
d'oiseau, l’oasis habitée la plus proche de la
vallée du Nil, Kharga, se trouve à un peu plus de deux
cents kilomètres à l’ouest d’Esna ; la plus
lointaine, Siwa, se cache à six cent kilomètres à
l’ouest du Caire, tout près de la Libye. Entre le fleuve
et ces îles perdues, l’océan de sable qu’on
appelle « désert libyque » -et en Égypte
« désert occidental »- est le plus aride de la
planète. Les cinq oasis sont ici présentées du sud
au nord, le long des anciennes pistes caravanières qui menaient
de l'Afrique noire à la Méditerranée : Kharga,
Dakhla, Farafra, Bahareya, Siwa. |
Photo
Christian Sappa
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Le
seul mérite du
désert est de monter un écran de protection autour de
l'oasis. Le paysage oasien offre « l'image d'une harmonie
protégée de la corruption du monde par les sables qui
l'entourent ». Blessé par la dégradation du monde
qui enlaidit tant les lieux que les sociétés, Alain
Blottière est toujours en quête d'authentique, grâce
innocente des enfants, villages de silence et de lenteur,
éclairages naturels, chemins et sites oubliés des
touristes, sources nourries par « l'eau fossile des pluies
préhistoriques », un paradis où lumière et
ombres joueraient dans un décor inchangé.
Anne-Marie Koenig, Magazine littéraire. |
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